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Le guide sur “La présence française en Algérie” vient d‘être publié. Il répertorie 384 implantations françaises en Algérie.

Outre ces données, la publication nous donne un panorama sur les investissements étrangers en Algérie avec une bonne approche de fond, en matière de leurs origines et les secteurs de destination et, plus près, pour les investissements français ainsi que la liste des maisons-mères.

Cependant, si l’on apprend qu’“En termes de flux cumulés (1), l’Algérie a reçu près de 9 Mds USD d’investissements étrangers, dont 26% de la part des Etats-Unis, 14% de la France et 9% de l’Espagne, qui constituent les trois premières sources d’IDE (*) sur la période 1998-2007”, il ne pourrait être possible d‘établir des pronostics au-delà de 2007, “aucune projection n’est disponible pour les années à venir, mais la tendance pourrait encore s’accélérer avec les perspectives importantes d’amélioration du climat d’affaires et grâce au potentiel du marché intérieur ; de nombreux projets structurants sont annoncés, notamment dans le secteur énergétique ou dans l’industrie.”

La France demeure le premier investisseur européen en Algérie, mais aussi le premier investisseur hors hydrocarbures, ceux-ci faisant l’objet surtout d’investissements de la part des Etats-Unis qui ont pris pied, comme on le sait, dans le secteur énergétique algérien avec un accroissement accru depuis 2001.

Bien sûr, la crise financière – et par extension le gel de tous les investissements des entreprises mondiales fortement touchées – pourrait remettre à la baisse les projets envisagés. Donc, une plus grande prudence sur les hypothèses à avancer, voire même que certaines entreprises françaises ont dû certainement fermer leurs implantations, données qu’Euro-Algeria News n’a pas établies…

Editeur : UBIFRANCE
Référence : B0847854A
2008 – 145 pages – 122 € HT
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(1) Note du guide : “Notion à dissocier de celle de stock d’IDE (pas de données disponibles), ne prenant pas en compte le phénomène de désinvestissement, ni le rachat par un opérateur étranger d’actifs détenus en Algérie par un autre investisseur étranger.”
(*) Investissements directs étrangers.

L’Algérie est depuis près de deux ans membre de l’Institut de Prospective Economique du Monde méditerranéen (IPEMed) dont le siège se trouve à Paris.

Cet organisme est une institution de droit privé (think tank) international rassemblant experts, industriels et politiques des pays de l’Union européenne et des deux rives de la Méditerranée. Mais son activité engloble aussi le continent nord-américain et l’Asie du Sud-Est.
L’IPEMed a donc pour objet de réunir des personnalités dont les apports de réflexion pourraient avoir un impact sur l‘économie et les “services fondamentaux à la personne”. C’est ainsi que se décrit l’IPEMed qui en est à ses premiers pas et, de ce fait, dont on ne peut mesurer déjà l’importance.

L’institut se compose :
. d’un comité de parrainage politique ;
. d’un conseil scientifique ;
. d’un conseil de surveillance de l’IPEMed qui a été installé, en octobre 2007, à Paris. Ce conseil comprend seize entreprises françaises et seize entreprises algériennes, égyptiennes, espagnoles, grecques, jordaniennes et tunisiennes.

Le 17 décembre dernier, l’IPEMed a organisé, à l’Ecole nationale d’Administration (Paris), une conférence-débat sur les “Fondements d’une stratégie de l’eau en Méditerranée. Services de l’eau, climat et sécurité”. Cette rencontre, faite en partenariat avec la Fondation pour la Recherche Stratégique et le soutien de Suez Environnement, a réuni quelque 200 experts, politiques, institutionnels et représentants d’entreprises des deux rives de la Méditerranée (dont Algérie, France, Liban, Tunisie, OTAN).

Dans la journée, les travaux se sont déroulés autour de trois tables-rondes : – la première a été consacrée à l’Urgence climatique, avec la présentation du rapport l’IPEMed, “Région méditerranéenne et changement climatique : une nécessaire anticipation” ; – la seconde table-ronde a lancé le débat sur le thème “Eau et sécurité dans le Bassin méditerranéen” : en l’occurrence, “identifier les sources existantes et potentielles de tensions liées à l’eau” et, par extension, de connaître les instruments de prévention en matière de ces crises ; – la troisième table-rond “Orientations stratégiques” s’est penchée sur les “avancées réalisées depuis la Déclaration commune du Sommet de Paris pour la Méditerranée”, cela toujours en matière d’assainissement et de gestion des ressources en eau.

Contact : 132, bd du Montparnasse – 75014 Paris – Tél. : +33 1 56 54 38 38 – Site : www.ipemed.coop