ANIMA, Investment Network écrit, le 23 septembre dernier, que « Malgré de bons résultats financiers et un optimisme apparent, la question du contrôle de l’inflation enregistrée depuis janvier 2008 reste posée. De même que la réforme et la privatisation du système bancaire algérien, vieux serpent de mer, qu’illustre bien les réserves exprimées par le gouvernement en 2007 face à une éventuelle ouverture du capital du Crédit Populaire Algérien.»
Possible que l’Algérie soit devenue le pays le moins endetté du monde et a, semble-t-il, une économie saine en matière d’investissement. Possible aussi que le gouvernement ait fait preuve de jugement pour une fois en gelant la privatisation de banques comme le Crédit Populaire Algérien. Possible que « Le premier semestre de l’année 2008 a enregistré des performances très remarquables avec un excédent du compte courant de la balance des paiements estimé à 22,21 milliards de dollars » comme l’a indiqué le gouverneur de la Banque d’Algérie ». Certes, certes …
… mais les Algériens qui ont déposé leur épargne dans les filiales algériennes de la Société générale et de BNP Paribas – laquelle a subi de très grandes enjambées vers le bas – n’en sont pas pour autant rassurés…
… mais la dévaluation du dollar ne sera pas sans incidences notables…
… la dépendance de l’Algérie vis-à-vis des hydrocarbures subira certainement les travers d’une crise qui s’étale, s’étale comme tâche d’huile.
De grandes économies capitalistes ont chancelé face à la dévastation financière, pourquoi l’Algérie serait-elle mieux préservée que d’autres ?