Les implantations françaises en Algérie
21/02/2009
Le guide sur “La présence française en Algérie” vient d‘être publié. Il répertorie 384 implantations françaises en Algérie.
Outre ces données, la publication nous donne un panorama sur les investissements étrangers en Algérie avec une bonne approche de fond, en matière de leurs origines et les secteurs de destination et, plus près, pour les investissements français ainsi que la liste des maisons-mères.
Cependant, si l’on apprend qu’“En termes de flux cumulés (1), l’Algérie a reçu près de 9 Mds USD d’investissements étrangers, dont 26% de la part des Etats-Unis, 14% de la France et 9% de l’Espagne, qui constituent les trois premières sources d’IDE (*) sur la période 1998-2007”, il ne pourrait être possible d‘établir des pronostics au-delà de 2007, “aucune projection n’est disponible pour les années à venir, mais la tendance pourrait encore s’accélérer avec les perspectives importantes d’amélioration du climat d’affaires et grâce au potentiel du marché intérieur ; de nombreux projets structurants sont annoncés, notamment dans le secteur énergétique ou dans l’industrie.”
La France demeure le premier investisseur européen en Algérie, mais aussi le premier investisseur hors hydrocarbures, ceux-ci faisant l’objet surtout d’investissements de la part des Etats-Unis qui ont pris pied, comme on le sait, dans le secteur énergétique algérien avec un accroissement accru depuis 2001.
Bien sûr, la crise financière – et par extension le gel de tous les investissements des entreprises mondiales fortement touchées – pourrait remettre à la baisse les projets envisagés. Donc, une plus grande prudence sur les hypothèses à avancer, voire même que certaines entreprises françaises ont dû certainement fermer leurs implantations, données qu’Euro-Algeria News n’a pas établies…
Editeur : UBIFRANCE
Référence : B0847854A
2008 – 145 pages – 122 € HT
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(1) Note du guide : “Notion à dissocier de celle de stock d’IDE (pas de données disponibles), ne prenant pas en compte le phénomène de désinvestissement, ni le rachat par un opérateur étranger d’actifs détenus en Algérie par un autre investisseur étranger.”
(*) Investissements directs étrangers.